Le nombre de puits de gaz et de pétrole est proche d’atteindre son minimum historique depuis 80 ans aux États-Unis, selon les calculs du groupe Baker Hughes.
Sur fond de baisse inédite de la demande en pétrole due à la crise du coronavirus, le nombre de puits gaziers et pétroliers aux États-Unis va atteindre son minimum historique depuis 1940, d’après l’agence Reuters.
Selon le groupe spécialisé notamment dans les forages horizontaux, depuis un mois et demi, le nombre de puits pétro-gaziers dans le pays diminue en moyenne de 55 par semaine. En avril, leur nombre s’est contracté de 38% par rapport au mois de mars et de 62% par rapport à avril 2019.Les analystes de la banque d’investissement Raymond James prévoient pour leur part qu’il ne reste qu’environ 200 puits d’extraction d’hydrocarbures vers la fin de l’année en cours, ce qui est quatre fois inférieur aux indices de 2019. En 2021, seuls 225 installations fonctionneront aux États-Unis, estiment les experts.
Dans son dernier rapport publié début mai, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a prévu une baisse historique de la demande mondiale en 2020, qui effacera la consommation totale d’un pays comme l’Inde.
Dans le détail, la baisse devrait atteindre 9% aux États-Unis et 11% dans l’Union européenne.