Mikhaïl Oulianov, représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien de 2015 ou plan global d’action conjoint (PGAC), signé entre Téhéran et la communauté internationale, a qualifié de « chef-d’œuvre historique », l’accord nucléaire.
« De nombreux pays ont une approche différente pour l’accord international sur le nucléaire iranien (PGAC) dont certains le considèrent comme un chef-d’œuvre diplomatique et comme une grande aide en faveur du régime de non-prolifération d’armes de destruction massive (ADM) dans le monde », insiste le diplomate russe, Mikhaïl Oulianov, dans un tweet, émis lundi 11 mai.
« Les États-Unis (en se retirant de cet accord international) se sont, en particulier en ce qui concerne la question du PGAC, au Conseil des gouverneurs», a-t-il poursuivi.
Conclu le 14 juillet 2015 à Vienne, l’accord nucléaire est le fruit de plusieurs années de tractations entre les grandes puissances (États-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine et Allemagne) et l’Iran, après plus d’une décennie de tensions inutiles dans ce dossier.
Destiné à garantir le caractère strictement pacifique du programme nucléaire iranien, il prévoit en contrepartie une levée des sanctions qui étouffent illégalement et inhumainement l’économie du pays.
Considéré comme un succès majeur du multilatéralisme, ce texte signé sous l’ancien Président Barack Obama, a été vivement critiqué par son successeur républicain, le milliardaire Donald Trump, qui l’a abandonné unilatéralement dès son accès à la Maison-Blanche réimposant les sanctions à l’Iran.