Riyad est obligé de prendre des mesures radicales pour tenter de faire face à la pandémie du coronavirus COVID-19, ainsi qu’à ses conséquences sur le marché mondial du pétrole.
Le lundi 11 mai, rapporte l’édition britannique de The Guardian.
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Selon les médias, les taxes sur les produits de base vont tripler jusqu’à 15%. La TVA passera également de 5% à 15% en juillet. Les autorités diminueront l’allocation, qui coûte environ 13,5 milliards de dollars par an. De plus, les dépenses consacrées aux grands projets publics de 26 milliards de dollars seront réduites.
« Nous sommes confrontés à une crise que le monde n’a jamais vue dans l’histoire moderne, une crise marquée par l’incertitude » , a déclaré le ministre par intérim de l’Économie, Mohammed al-Jadaan.
Le responsable a reconnu que les mesures que les autorités prennent sont dures, mais nécessaires pour l’État.
À ce jour, il existe 39 000 cas d’infectés au coronavirus et 246 décès ont été signalés en Arabie saoudite. Cependant, un coup beaucoup plus grave pour le royaume a été la crise pétrolière provoquée par la pandémie du COVID-19. Une forte baisse des prix du pétrole a réduit les recettes du budget arabe.
Le prix de l’énergie a diminué plus que de moitié depuis fin 2019. Aujourd’hui, le pétrole se négocie à environ 30 dollars le baril, ce qui est bien inférieur au seuil acceptable pour Riyad. Le royaume a également perdu des revenus des pèlerinages musulmans vers les villes saintes de La Mecque et de Médine, fermées aux visiteurs en raison du virus.
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