Il est ironique de constater que les deux pays dont les dirigeants ont promis de restaurer leur ancienne grandeur sont maintenant à genoux face au coronavirus.
Cela a été dit par le chroniqueur de la publication « The Guardian » , Nesrin Malik.
Voir aussi : L’Arabie saoudite augmente les impôts pour compenser l’effondrement du pétrole
Elle a souligné que ni Donald Trump aux États-Unis ni Boris Johnson au Royaume-Uni n’ont été pris par surprise par la pandémie. Les deux pays pouvaient évaluer l’ampleur du problème par la situation en Chine et en Italie, ainsi que par les avertissements des scientifiques. Les deux pays ont eu suffisamment de temps pour se préparer. Mais maintenant, les deux pays sont connus pour le grand nombre de décès par le coronavirus.
« La similitude est frappante, les conclusions sont inévitables… » , explique le journaliste, avant d’ajouter : « Ici au Royaume-Uni, nous nous sommes consolés avec la conviction que, bien que notre chef de droite ait ses défauts, au moins il n’était pas Donald Trump. » puis conclut : « … mais à la fin, Boris Johnson a réussi à trébucher à travers les obstacles les plus bas. La réaction du gouvernement britannique à la crise s’est avérée presque aussi frivole et mal préparée que la réaction des États-Unis.» .
Malik appelle la Grande-Bretagne et les États-Unis « les plus grands perdants » dans la situation actuelle, bien que les deux pays soient « si fiers de leur statut économique, historique et politique extraordinaire » .
« Leur chute est le résultat d’une culture politique gâtée et d’une forme particulière de capitalisme anglo-américain » , note l’observateur.
Assurez-vous de vous abonner à nos chaînes pour toujours être au courant des nouvelles les plus intéressantes de News-Front :
——————————————————————————————————————–