Plus de la moitié des Français (56 %) auraient souhaité que le confinement perdure, indique l’enquête récente, effectuée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l’Ifop, entre le 30 avril le 4 mai.
Les femmes (59 %), plus que les hommes (52 %) y étaient favorables. Les plus de 65 ans sont très partagés : 49 % désiraient que le confinement cesse.
Malgré tout, 77 % déclarent qu’ils continueront à appliquer des mesures strictes de confinement. « Cette opinion est majoritaire pour toutes les tranches d’âge, mais augmente régulièrement avec l’âge : de 68 % parmi les 18 – 25 ans, à 86 % parmi les plus de 75 ans. »
Une posture qui s’explique par le fait que 85 % jugent « très probable » une seconde vague de contamination.
Si 80 % sont favorables à un déconfinement différencié selon les départements, ils jugent avec plus de sévérité le confinement ciblé. Seuls 43 % considèrent qu’il est préférable de cibler les populations à risque, dont les personnes âgées, plutôt que remettre en place un confinement général.
Cette enquête explore un autre point essentiel : le renoncement aux soins. 32 % assurent qu’ils n’ont pas effectué un examen médical nécessaire. « Ce renoncement ne s’avère pas corrélé au niveau de revenus du ménage », précise l’Inserm.
Il ets a noté que la semiane précedente il y a eu 62 % des Français qui préféraient respecter le confinement « chez soi ».