L’administration américaine a décidé de ne pas fermer l’industrie de transformation de la viande, malgré la pandémie du coronavirus. Cette décision n’a pas sauvé les Américains des pénuries, car les produits sont exportés.
Cela a été rapporté par Reuters.
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Il est à noter que la Chine est devenue le plus grand importateur de porc américain. En raison du déficit intérieur associé à la nouvelle flambée de peste porcine africaine, la république était prête à payer plus chère pour les produits en provenance des États-Unis que tout autre acheteur, y compris les américains eux-mêmes.
Comme indiqué les médias, dans le contexte de la pandémie, une vingtaine d’usines de transformation de viande ont été fermées aux États-Unis. Certains ont déjà repris le travail. Néanmoins, selon l’économiste Will Sawyer, d’ici la fin mai, la quantité de viande dans les magasins américains sera réduite de 30% et le prix augmentera de 20%.
De plus, selon le département américain de l’Agriculture, lorsque la productivité des entreprises de transformation de viande a diminué de 40% depuis la mi-mars, l’offre de porc américain en Chine a quadruplé.
Smithfield était le principal fournisseur de produits des États-Unis vers la Chine. Rien qu’en mars, la société a expédié au moins 13,7 milliers de tonnes de viande en Chine par voie maritime. Il est à noter que Smithfield, le plus grand producteur de porc au monde, a été acheté par le groupe chinois WH pour 4,7 milliards de dollars en 2013.
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