Des traversées de migrants qui explosent, une Europe qui ferme ses ports et, au milieu, plus aucun navire humanitaire pour effectuer des sauvetages.
Dans l’ombre du coronavirus, la Méditerranée est le théâtre d’une « tragédie » à huis clos, dénoncent organisations internationales et ONG.
Au moment où l’Europe était devenue l’épicentre mondial de la pandémie, seuls deux navires portant assistance aux personnes en détresse avaient continué leurs opérations, même après que l’Italie et Malte eurent fermé leurs ports en raison du coronavirus début avril: l’Alan Kurdi de l’ONG allemande Sea-Eye et Aita Mari, affrété par une ONG basque.