Les progrès réalisés lors des négociations entre Londres et Bruxelles sont « très limités ».
Une telle déclaration a été faite vendredi 15 mai par le représentant du Royaume-Uni lors des pourparlers sur le Brexit, David Frost.
Selon lui, les parties ne seront pas en mesure de parvenir à un accord si l’UE insiste sur la mise en œuvre de « propositions nouvelles et déséquilibrées pour ce que l’on appelle l’égalité des chances ». En particulier, il a critiqué la position de Bruxelles concernant l’accès aux eaux de pêche britanniques de la Grande-Bretagne.
« Nous ne pouvons pas nous mettre d’accord sur des accords qui sont clairement déséquilibrés et contraires aux intérêts de l’industrie de la pêche britannique », a souligné le diplomate.
Ainsi, il ne reste qu’un seul cycle de négociations, après quoi Londres doit prendre une décision: demander une prolongation de la période de transition ou essayer de conclure un accord avant la fin de l’année. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a à plusieurs reprises exclu la première option. Il est donc possible que la période de transition se termine le 31 décembre sans accord.
« Nous devons vraiment changer l’approche de l’UE pour le prochain cycle », a déclaré Frost. «Le Royaume-Uni continuera de travailler dur pour parvenir à un accord tant qu’il y aura un processus constructif, et continue de croire que cela est possible.»