Les 194 pays de l’OMS se réunissent lundi virtuellement pour la première fois de son histoire afin de débattre de la réponse internationale à la pandémie, avec les tensions sino-américaines et les discussions sur Taïwan et les vaccins comme sujets de friction.
De nombreux chefs d’Etat, de gouvernements et de ministres doivent prendre la parole à l’occasion de cette Assemblée mondiale de la santé, organe décisionnel de l’agence onusienne, qui s’ouvre à 12h00 (10h00 GMT), et doit s’achever le lendemain à la mi-journée.
Malgré l’escalade des tensions entre Washington et Pékin, les pays espèrent adopter par consensus une longue résolution portée par l’UE. Elle demande de lancer « au plus tôt (…) un processus d’évaluation » pour examiner la riposte sanitaire internationale et les mesures prises par l’OMS face à la pandémie.
Le texte appelle aussi l’OMS à « collaborer étroitement avec l’Organisation mondiale de la santé animale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et les pays (…) en vue d’identifier la source zoonotique du virus et de déterminer par quelle voie il s’est introduit dans la population humaine, (…) notamment moyennant des missions scientifiques et des missions de collaboration sur le terrain ».