Le Parlement croate s’est dissous cinq mois avant la fin de son mandat, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles élections.
Suivant la proposition de la coalition gouvernementale conservatrice, 105 députés ont voté en faveur d’une dissolution anticipée, tandis que 8 s’y sont opposés et que 4 autres se sont abstenus. L’opposition a donc également massivement suivi le mouvement. Selon la constitution, de nouvelles élections doivent avoir lieu dans les 60 jours qui suivent la dissolution du Parlement. Il revient maintenant au président Zoran Milanovic de fixer une date. Les sondages prédisent une course au coude à coude entre les conservateurs et les sociaux-démocrates de l’opposition.