Le constructeur automobile français Renault envisagerait de fermer quatre sites en France, dont la Fonderie de Bretagne, basée à Caudan (56), et Flins, dans le cadre d’un vaste plan d’économie qui doit être annoncé la semaine prochaine, selon Le Canard Enchaîné.
Selon l’hebdomadaire satirique, le groupe au losange doit dévoiler, le 29 mai, les contours d’un vaste plan d’économie de deux milliards d’euros, annoncé en février. « Quatre usines seraient fermées en France : Choisy-le-Roi, Dieppe et les Fonderies de Bretagne, pour commencer. Le gros morceau – Flins (….) – viendra plus tard », affirme Le Canard Enchaîné, sans citer de source.
La direction de Renault, ainsi que le ministère de l’Économie, n’ont pas souhaité faire de commentaire.
L’État français, premier actionnaire de Renault avec 15 % du capital, prévoit de garantir un prêt bancaire d’environ 5 milliards d’euros pour le constructeur. Mais cette aide n’impliquerait pas de renoncer à des suppressions d’emplois. « Il y a des discussions. Rien n’est figé », a confié à l’AFP une source proche du dossier.
La fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan), produit des pièces en fonte pour moteurs, châssis et boîtes de vitesses, avec 385 salariés. Mardi soir, la section CGT du site morbihannais s’est dite très inquiète.
L’usine de Flins-sur-Seine (Yvelines) assemble, elle, la citadine électrique Zoe et la Nissan Micra. Elle compte actuellement 2 600 salariés. L’usine de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) emploie 263 personnes dans la réparation de moteurs et boîtes de vitesses utilisés comme pièces de réemploi. Celle de Dieppe (Seine-Maritime) compte 386 salariés et assemble le modèle sportif Alpine A110.