L’ambassadeur du Venezuela a écrit dans une lettre au secrétaire général des Nations Unies et au chef du Conseil de sécurité des Nations unies que son gouvernement avait alerté la «menace d’un usage imminent de la force militaire par les États-Unis» contre les navires iraniens transportant du carburant pour le pays des Caraïbes.
Samuel Moncada a écrit vendredi que l’imposition de mesures coercitives unilatérales imposées par l’administration américaine Donald Trump empêche les Vénézuéliens d’acquérir les intrants nécessaires pour affiner le pétrole brut national et le convertir en essence.
Il a également écrit: «Les responsables américains ont publiquement admis qu’ils exerçaient des pressions sur les entreprises pour qu’elles s’abstiennent de fournir de l’essence au Venezuela».
Moncada a souligné que les États-Unis maintiennent une «pression maximale» contre le Venezuela et l’Iran, qui est un exemple typique de violation de la souveraineté nationale et du droit international.
Il a exhorté le CSNU à adopter les mesures nécessaires pour que le gouvernement Trump mette fin à ses «politiques bellicistes et criminelles».
Selon les dernières cartes du trafic maritime, les pétroliers iraniens entreront dans les eaux vénézuéliennes dans les premières heures de dimanche.
Dans une conversation téléphonique avec l’émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, samedi, le président Hassan Rohani a déclaré que si les pétroliers iraniens dans la mer des Caraïbes ou n’importe où dans le monde étaient impliqués dans des ennuis par les États-Unis, de tels mouvements seront confrontés à une réponse difficile.