L’Iran condamne l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Chine

Téhéran dénonce « toute ingérence étrangère » dans les affaires intérieures de la République populaire de Chine.

Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Seyyed Abbas Moussavi, réitérant sur le fait que « la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays, la préservation de l’intégrité territoriale et le respect de la souveraineté nationale des pays du monde » font partie des principes manifestes et immuables de la politique étrangère de la République islamique d’Iran a souligné :
« Au nom de ces principes, la RII tout en soulignant l’importance de respecter le principe d’« une seule Chine », condamne toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la République populaire de Chine et la violation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale de ce pays. »

« La RII insiste, également, sur l’application des lois et le maintien de l’ordre pour la stabilité, le bien-être et la sécurité du peuple de Hongkongais », a-t-il dit.

Le Congrès national du peuple chinois (NPC) a commencé ses travaux à Pékin le vendredi matin, 24 mai, après un retard d’environ 80 jours pour cause d’épidémie de Covid-19.

Une reprise sous hautes mesures de sécurités politique et sanitaire. Etaient présents à la réunion les dirigeants du Parti communiste et du gouvernement chinois, dont le Président Xi Jinping.

Le NPC se penchant sur la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) a publié des communiqués sur le projet de décision visant à établir et à améliorer un cadre juridique et des mécanismes d’application pour sauvegarder la sécurité nationale dans la RASHK.

Selon la Constitution du pays et la Loi fondamentale de la RASHK, l’établissement et l’amélioration par l’APN d’un cadre juridique et de mécanismes d’application pour sauvegarder la sécurité nationale dans la RASHK sont une mesure essentielle pour sauvegarder la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale du pays, ainsi que pour consolider le fondement du principe « un pays, deux systèmes », a noté, à cette occasion, le porte-parole du ministre chinois des Affaires étrangères.

Depuis les troubles liés au projet d’amendement en 2019, les forces de l »indépendance de Hong Kong’ et les séparatistes radicaux, soutenus depuis l’étranger, sont de plus en plus répandus, et les activités terroristes violentes se multiplient.

L’annonce du plan par le Congrès national du peuple chinois a provoqué des réactions des pays occidentaux et des États-Unis, en particulier, le Secrétaire d’État Mike Pompeo, dont les propos interventionnistes anti-Pékin, ont provoqué un contrecoup de la part des autorités chinoises.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a récemment fait savoir qu’il avait retardé son rapport annuel au Congrès des Etats-Unis sur le respect d’ « autonomie de Hong Kong » par la Chine, pour prendre en compte d’éventuelles nouvelles mesures chinoises.