Paris ne s’opposera pas à la fermeture d’usines de Renault

Alors que quatre usines de Renault sont menacées de fermeture en France, Bruno Le Maire a annoncé, ce lundi, que le gouvernement ne s’opposerait pas à cette décision.

Bruno Le Maire a clarifié la position du gouvernement. Invité ce lundi sur l’antenne de BFMTV, le ministre de l’Économie a annoncé que le gouvernement ne s’opposerait pas à la fermeture d’usines de Renault. Quatre sites sont menacés en France, dont la Fonderie de Bretagne, à Caudan (56).

« Cette politique a échoué. (Cette politique – réd.) qui consiste à faire de grandes proclamations devant les micros (de radio – réd.) le matin, en disant : « J’exige de Renault qu’il ne ferme aucun site et ne se sépare d’aucun salarié ». Ainsi, Renault sera toujours moins compétitif, toujours en péril et dans deux ou trois ans, un ministre de l’Économie sera obligé de dire qu’on met la clef sous la porte », a affirmé Bruno Le Maire.