Quelques heures après la parution d’une vaste étude médicale remettant en cause l’utilisation de la chloroquine pour soigner le Covid-19, Ségolène Royal a supprimé ses tweets en sa faveur, une action relevée par le compte Twitter «Fallait pas supprimer».
Le compte Twitter «Fallait pas supprimer», spécialisé dans la suppression de tweets, a remarqué que les tweets pro-chloroquine de l’ex-compagne de François Hollande avaient disparu quelques heures après la publication par la revue scientifique britannique The Lancet d’une étude démontrant l’inefficacité du médicament.
Avant la parution des résultats de l’étude, Ségolène Royal avait pris position en faveur de l’antipaludéen. Son utilisation pour soigner les malades du Covid-19 recommandée par le professeur Didier Raoult a été finalement autorisée par décret après de nombreux débats.
https://twitter.com/FallaitPasSuppr/status/1264474412587331584?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1264474412587331584&ref_url=https%3A%2F%2Ffr.sputniknews.com%2Ffrance%2F202005251043835615-segolene-royal-supprime-ses-tweets-sur-la-chloroquine-tout-juste-jugee-inefficace%2F
Dans le premier message effacé, Mme Royal fustigeait le gouvernement pour sa lenteur à autoriser l’utilisation de la chloroquine.
«C’est urgent. Pourquoi encore toutes ces hésitations bureaucratiques incompréhensibles?! Appliquons: 1, le principe de précaution. 2, le principe de l’utilisation de la meilleure solution connue confirmée par des spécialistes incontestables», s’indignait-elle.
Dans un autre, elle se solidarisait avec les médecins souhaitant prescrire la chloroquine:
«Soyons solidaires de ces médecins spécialistes incontestés et responsables et laissons les agir sous leur responsabilité car ces médecins risquent leur vie et savent ce qu’ils font.» .
À la suite de la publication de l’étude en question, le ministre de la Santé Olivier Véran a saisi le Haut conseil de la santé publique pour demander une «révision des règles dérogatoires de prescription» de l’hydroxychloroquine.