Un nouveau cas d’harcèlement sexuel dans l’équipe d’Emmanuel Macron

Le député LREM de l’Ain Stéphane Trompille a été condamné pour harcèlement sexuel sur l’une de ses anciennes collaboratrices. Il nie les faits et s’apprête à faire appel.

Le conseil des prud’hommes de Bourg-en-Bresse (Ain) a condamné, le 25 mai, le député La République en marche (LREM) Stéphane Trompille pour des faits de «harcèlement sexuel sur l’une de ses anciennes collaboratrices». Les faits remontent à l’automne 2017.

«La justice a par ailleurs jugé nul le licenciement de cette jeune femme et « sans cause réelle et sérieuse » celui d’un autre collaborateur parlementaire, qui avait également engagé des démarches contre l’élu», précise Le Progrès.

M.Trompille nie les faits et a décidé de faire appel.

La femme en question reproche à l’élu des propos écrits et oraux à connotation sexuelle dans l’exercice de ses fonctions. Ces actes auraient entraîné un arrêt maladie de la victime présumée dès janvier 2018, quelques mois seulement après avoir signé son contrat à durée indéterminée. Peu après, elle a été licenciée pour «travail insuffisant».Un autre collaborateur du député avait témoigné en faveur de sa collègue et avait été mis à la porte à son tour, rapportait à l’époque l’antenne Auvergne Rhône-Alpes de France 3. Le député avait alors déposé une plainte pour «témoignage inexact» et «usage de faux témoignage» face à ces accusations.

Sa version des faits avait été confirmée par un collègue, qui aurait été témoin de son comportement supposément condamnable, relatait en novembre dernier le site Radioscoop.

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