Les dirigeants de certains Etats arabes, comme la Jordanie, l’Egypte, l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe, auraient accepté les projets d’annexion de certains pans de la Cisjordanie par Israël cet été, a affirmé mercredi le site d’informations Israel Hayom.
Suite à leur rencontre avec les représentants de l’administration Trump ces derniers mois, ces dirigeants auraient donné leur feu vert à l’équipe israélo-américaine en charge de la cartographie, malgré les positions officielles qu’ils tiennent en public.
« Nous avons vu ce qu’il se passe en Cisjordanie depuis que Mahmoud Abbas », le président de l’Autorité palestinienne, « a rompu la coordination sécuritaire avec Israël », a expliqué un responsable jordanien à Israel Hayom.
« A Ramallah, il est très préoccupant de voir que les militants se comportent comme se sont comportés ceux de la bande de Gaza après la rupture des liens avec Israël », a-t-il poursuivi. « La Jordanie continuera de tenir une position officielle contre l’annexion, mais l’autorisera si les dommages causés au royaume sont minimes. »
Un diplomate saoudien aurait indiqué pour sa part que Ryad, le Caire et Abu Dabi « coordonneraient leur position en cas d’annexion ». « Nous supposons que Donald Trump remportera les prochaines élections présidentielles. »
Enfin, un haut responsable égyptien a ajouté de son côté que « la lutte contre l’Iran était plus importante au Moyen-Orient que la question palestinienne. » « Aucun dirigeant arabe ne passera à côté d’une occasion de freiner l’expansion iranienne pour les Palestiniens. »