Marlène Shiappa autorise l’harcèlement sexuel pour le groupe LREM

Le député LREM de l’Ain, Stéphane Trompille, a été condamné pour harcèlement sexuel sur une ancienne collaboratrice, jugement duquel il a fait appel. Si Gilles Le Gendre et Marlène Schiappa appellent à respecter sa présomption d’innocence, d’autres membres du parti estiment qu’il doit en être exclu.

«La protection des femmes fait partie de l’ADN d’En marche», rappelle Marlène Schiappa après qu’un député de son parti, Stéphane Trompille, a été condamné pour harcèlement sexuel d’une ancienne collaboratrice. La décision de justice, de laquelle l’homme politique a fait appel, n’a entraîné que sa «mise en retrait» de La République en marche (LREM). Des membres du parti exigent une sanction bien plus sévère.

«Il ne peut pas rester au groupe, c’est clair», affirment plusieurs marcheurs auprès de Libération. «Notre groupe ne doit plus trembler et l’exclure de nos rangs. Ne laissons aucune place au harcèlement sexuel, et respectons la douleur des victimes», a écrit mardi sur Twitter la députée LREM de l’Allier, Laurence Vanceunebrock.

Gilles Le Gendre, président du groupe présidentiel à l’Assemblée nationale, ne souhaite pas immédiatement exclure M.Trompille, affirmant respecter le principe de présomption d’innocence. Il rejoint ainsi l’avis de la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes. «Évidemment si cette condamnation devenait définitive, nous en tirerions toutes les conséquences», a-t-il assuré lors d’un point presse à l’Assemblée.

Source