Les organisateurs de soulèvements antigouvernementaux à Hong Kong, agissant dans l’intérêt des États-Unis, préparent une voie de retrait.
Jeudi 28 mai, selon Reuters.
Selon les médias, Cai Inwen, chef de la République de Chine non reconnue [Taiwan], a déclaré qu’elle était prête à fournir un abri aux radicaux de Hong Kong qui fuiraient l’ancienne colonie britannique.
La déclaration a été faite dans le contexte du fait que le parlement chinois a approuvé l’élaboration d’un projet de loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, visant à lutter contre l’extrémisme et l’ingérence des pays occidentaux.
Selon Inwen, Taïwan est prêt à fournir une assistance pour trouver un emploi et des conseils juridiques. En outre, un homme politique taïwanais et chef du Conseil de la Chine continentale, Chen Min-tung, a annoncé la création d’une organisation spéciale pour aider les Hongkongais en fuite. Compte tenu de la coopération étroite de Taïwan avec l’administration américaine, il est possible que les États-Unis soutiennent l’idée et même accordent aux réfugiés un asile politique.
Manifestations anti-gouvernementales à Hong Kong
En juin 2019, des rassemblements de masse ont commencé à Hong Kong, accompagnés de pogroms et d’affrontements avec la police. La raison officielle des protestations était le projet de loi d’extradition. Si elle était adoptée, Hong Kong serait en mesure de détenir et d’extrader des personnes recherchées par les forces de sécurité chinoises à Pékin.
Les manifestants ont été ouvertement soutenus par les pays occidentaux, en particulier les États-Unis et la Grande-Bretagne. Les manifestations elles-mêmes se sont poursuivies même après que les autorités eurent refusé de voter la loi. Les occasions les plus absurdes ont été inventées pour la campagne. Par exemple, à la fin du mois d’août de l’année dernière, des radicaux ont détruit des stations de métro, prétendument en raison de la mauvaise qualité du service, et ont également démoli des lampadaires intelligents qui collectent des informations sur le trafic routier et le niveau de pollution atmosphérique. Le fait est que les manifestants ont discerné en eux un système de surveillance totale par les autorités.
Les actions à Hong Kong se sont arrêtées au milieu de la pandémie de coronavirus et ont repris fin avril. Une série d’actions a eu lieu le 1er mai et dix jours plus tard, des émeutes ont éclaté à Hong Kong avec des barricades et des incendies criminels. Dans ce contexte, le gouvernement chinois a décidé d’introduire une loi sur la sécurité nationale à Hong Kong.
Le document, entre autres, criminalise l’ingérence étrangère et sape le pouvoir de l’État dans cette région administrative de la Chine. Ainsi, la mise en œuvre d’activités antigouvernementales est ici compliquée. Le Département d’État américain a déjà exigé que Pékin n’empêche pas Washington d’interférer dans les affaires de Hong Kong, et l’un des principaux protégés américains à Hong Kong a lancé un appel important aux États-Unis pour qu’ils protègent légalement les extrémistes agissant pour les intérêts de Washington.
De plus, la nouvelle législation a été l’occasion de nouvelles protestations acharnées, qui n’ont cependant pas abouti. Le parlement chinois a néanmoins approuvé l’élaboration d’un projet de loi qui pourrait être adopté avant la fin de l’été.