Damas affirme qu’en renouvelant les mesures coercitives imposées à la Syrie, l’Union européenne confirme qu’elle manque d’autonomie de décision et qu’elle est vassale à la politique américaine, faisant noter que ces sanctions constituent une transgression du droit international et un crime contre l’humanité.
Dans sa déclaration aux médias syriens, une source officielle du ministère des AE et des Expatriés a dit :
« La décision prise par l’Union européenne de renouveler les mesures coercitives imposées à la Syrie n’est pas étrange, surtout qu’elle a été prise après la décision américaine à cet égard, ce qui démontre que l’Union manque d’autonomie de décision et qu’elle est vassale à la politique américaine ».
La source a ajouté que cette décision confirme de nouveau l’implication complète de l’Union européenne dans la guerre contre la Syrie et son soutien illimité aux groupes terroristes, imputant à l’Union européenne la responsabilité de l’effusion de sang du peuple syrien et de ses souffrances à cause des sanctions injustes qui influent directement sur sa vie et qui entravent les efforts de fournir les moyens, les potentiels et la structure médicale nécessaire pour lutter contre le coronavirus.
Et la source de conclure : « La décision de l’Union européenne met à nu la falsification des positions et des déclarations de ses responsables quant à la réduction des sanctions relatives aux aides humanitaires en vue de lutter contre le coronavirus et dévoile l’hypocrisie qui est devenue un caractère fondamental des politiques européennes ».