Une ancienne participante à Secret Story dévoile dans un livre paru ce 28 mai les secrets de l’une des émissions de téléréalité françaises les plus populaires. Elle y fait notamment la lumière sur de nombreux mensonges et trucages de la part de la production.
Trucages, pression psychologique, rationnement en eau et autres pratiques douteuses… Morgane Enselme, ancienne participante à Secret Story révèle les dessous de la téléréalité dans son livre intitulé «13 semaines» paru ce jeudi 28 mai. Avant de passer aux aveux, l’ancienne habitante de la Maison des secrets a dû attendre la fin de sa clause de confidentialité et l’arrêt complet de l’émission.
Dans une interview au HuffPost, la demi-finaliste dénonce «une exploitation à tous les niveaux» et qualifie le show-business de «mafia». Pour elle, dans l’émission, «tout le monde se fait avoir».Ainsi, d’après Morgane Enselme citée par le média, la société de production Endemol cache aux candidats les réalités des conditions de vie dans la maison. Elle dénonce la pression psychologique exercée sur les participants qui ont «peur d’avoir été présentés de manière péjorative», car ils ne connaissent pas l’image que les équipes de production «ont renvoyé à l’extérieur».
Selon l’ex-candidate, les téléspectateurs sont aussi induits en erreur. Elle affirme que «la production s’en met plein les poches en profitant des gens».
«On est poussé à bout pour leur donner des craquages à l’écran […]. Plus on va pleurer, plus ils [les téléspectateurs, ndlr] vont s’attacher à nous et donc voter. Tout est fait pour les pousser à débourser leur argent. Ils ne savent pas que tout ce qu’ils voient est trafiqué», fustige-t-elle auprès du HuffPost.
Morgane Enselme ajoute que la célébrité des ex-candidats de Secret Story est éphémère et ne dure qu’entre quatre et six mois. Au début, «certains clubs paient les candidats de téléréalité entre 500 et 2.000 euros la soirée pour y venir danser, signer des autographes et faire des selfies avec les clients». Mais «plus le temps passe, moins tu vaux chère», confie-t-elle au média. Alors pour ne pas passer à la trappe, il n’y a qu’une seule solution: continuer dans la téléréalité.
Elle fait par ailleurs part de l’incompréhension des téléspectateurs. «Quand on veut parler de nos conditions difficiles, les gens n’ont pas forcément envie de l’entendre», regrette-t-elle.