Camélia Jordana s’en est prise à des policiers qui procédaient à un contrôle

La chanteuse désormais connue pour ses propos à l’encontre de la police est intervenue dimanche 31 mai à Paris lors du contrôle de deux femmes pour usage et possession de stupéfiants, rapporte Valeurs actuelles. Face à l’afflux de personnes, la police a dû appeler des renforts.

Dimanche 31 mai, la chanteuse Camélia Jordana s’en est prise à des policiers qui procédaient à un contrôle, selon les informations de Valeurs actuelles. La scène s’est déroulée sur les quais de Seine, à Paris, et a provoqué un attroupement autour de celle qui est maintenant connue pour ses propos sur les violences policières en banlieue à l’égard des personnes de couleur.

«Elle se croit investie d’une mission divine, c’est consternant!», s’est indigné un policier, cité par le magazine.

Trois agents de la police nationale ont pris en flagrant délit deux jeunes femmes en train de consommer des stupéfiants. L’une d’elles s’est rebellée, refusant que son sachet de cannabis soit saisi, ce qui a mené à son interpellation. D’autres personnes, dont Camélia Jordana, sont alors intervenues pour demander aux policiers de les laisser tranquilles.

Munie de son smartphone qu’elle utilisait pour filmer, l’artiste a fait savoir aux policiers que leur intervention était violente, avant d’échanger ses coordonnées avec la femme arrêtée. L’interpellation a engendré un vaste rassemblement, au point que des agents ont dû être appelés en renfort pour disperser les gens.

Samedi 23 mai, Camélia Jordana s’est illustrée pour ses propos polémiques sur les policiers, sur le plateau de On n’est pas couché sur France 2. Elle les a accusés de «massacrer» des hommes et des femmes en banlieue pour leur couleur de peau, et a affirmé elle-même ne pas se sentir en sécurité face aux forces de l’ordre.

Invité par un syndicat policier à saisir la justice à l’encontre de la chanteuse, le ministre de l’Intérieur a refusé de le faire et s’est contenté de dénoncer cette intervention sur Twitter. «Je suis très attaché au débat public donc je n’entends pas poursuivre ces propos», a-t-il affirmé, ajoutant que cette liberté ne permettait toutefois pas de «dire tout et n’importe quoi».

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