Ce jeudi, Emmanuel Macron va recevoir des partenaires sociaux

Les organisations syndicales et patronales ont été conviées par l’Élysée à une réunion, jeudi entre 15 h et 17 h, avec le président de la République pour plancher sur des solutions à la crise économique et sociale liée à l’épidémie, ont indiqué mardi des syndicats à l’AFP.

Le courrier d’invitation envoyé mardi indique que la réunion à l’Élysée se tiendra en présence du Premier ministre Édouard Philippe et ses ministres Muriel Pénicaud (Travail), Bruno le Maire (Économie et Finances), Gérald Darmanin (Action et des comptes publics), Didier Guillaume (Agriculture, Alimentation) et Laurent Pietraszewski (secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé et des solidarités, chargé des retraites).

Sont invités à l’Élysée, du côté des organisations syndicales, Laurent Berger (CFDT), Philippe Martinez (CGT), Yves Veyrier (Force ouvrière), François Hommeril (CFE-CGC), Cyril Chabanier (CFTC) et Laurent Escure (Unsa).

Du côté des organisations patronales sont conviés Geoffroy Roux de Bézieux (Medef), Alain Griset (U2P), François Asselin (CPME) et Christiane Lambert (FNSEA).

L’ordre du jour n’est pas indiqué sur l’invitation.

L’idée est de voir comment on peut lutter contre cette crise, avec le chômage, les faillites… Réfléchir à ce fameux monde d’après, a indiqué Cyril Chabanier.

Muriel Pénicaud avait évoqué vendredi dans Le Figaro une réunion entre Emmanuel Macron et les partenaires sociaux cette semaine pour avancer sur la définition d’un contrat social renouvelé.

Lors du confinement, le président de la République avait organisé une première rencontre en visioconférence avec les organisations syndicales et patronales le 27 mars, au cours de laquelle les syndicats avaient demandé, entre autres : une interdiction des versements de dividendes ; des sanctions à l’encontre des entreprises qui ne protègent pas leurs salariés contre le coronavirus ; un bilan spécifique sur le télétravail ou la mise en place d’un comité d’experts pour suivre l’impact du confinement sur la population. Des revendications qui sont restées sans réponse.