Trump va réprimer les manifestants avec une loi hautement antidémocratique

Les États-Unis se positionnent comme le « berceau de la démocratie » , mais depuis 200 ans, il y a une loi qui légitime l’utilisation de l’armée contre ses propres citoyens. Ce que compte faire Donald Trump.

Mardi 2 juin, selon Reuters.

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Comme News-Front l’a précédemment signalé, les émeutes n’ont pas cessé aux États-Unis depuis la semaine dernière. Le soulèvement a commencé à Minneapolis, où un policier a tué un afro-américain, George Floyd. L’homme a été arrêter parce qu’il était soupçonné d’avoir falsifié un chèque de 20 $. Pendant l’arrestation, le policier a commencé à appuyer son genou sur le cou de Floyd. Il a dit qu’il ne pouvait plus respirer, mais le policier n’a pas écouté, ce qui causa le mort du prévenu.

L’incident a provoqué des manifestations qui ont balayé tout le pays en quelques jours. Des pogroms sont enregistrés dans les grandes villes, dont New York et Washington. Le président américain Donald Trump, à son tour, n’exclut pas la possibilité que les manifestations soient réprimées avec l’aide des troupes fédérales.

Reuters, se référant à la Constitution américaine, rappelle que le maintien de l’ordre dans chaque État est la responsabilité des gouverneurs. Ce principe est reflété dans la loi Posse Comitatus. Il interdit également l’utilisation de troupes fédérales pour faire respecter les lois dans le pays.

Cependant, aux États-Unis, depuis le 19e siècle, il existe une loi sur la rébellion, qui contredit en fait le Posse Comitatus. Le Uprising Act permet au président d’utiliser les forces américaines contre ses propres citoyens. Le document décrit des scénarios dans lesquels l’introduction de troupes dans les États ne nécessite pas l’approbation des gouverneurs.

Les médias ont souligné que la loi sur le soulèvement avait été appliquée des dizaines de fois dans l’histoire des États-Unis, bien que sa fréquence d’utilisation ait diminué depuis les années 1960. La dernière fois qu’il a été impliqué en 1992 dans des circonstances similaires à la situation actuelle. Puis quatre policiers de Los Angeles ont battu un homme noir. Lorsqu’ils ont été acquittés, des émeutes ont éclaté.

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