Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a promis mercredi que « chaque faute, chaque excès, chaque mot, y compris des expressions racistes » ferait « l’objet d’une enquête, d’une décision, d’une sanction », au lendemain de manifestations pour dénoncer les violences policières.
« L’exigence que nous avons vis-à-vis des policiers qui fauteraient, c’est garantir la sérénité du travail de l’ensemble de la police et de la gendarmerie, garantir la défense de cette police républicaine qui, au quotidien, combat le racisme, combat l’antisémitisme et s’engage pour défendre l’honneur de la République ».
Répondant au sénateur Olivier Léonhardt (RDSE), le ministre a fait valoir qu’il ne s’agissait « pas de faire des amalgames, mais (…) de dénoncer tout propos et tout comportement. S’il y a faute, elle doit être sanctionnée et elles sont sanctionnées ».
M. Castaner a cité le cas d’un policier à Marseille qui a été condamné à « 40 mois d’emprisonnement » pour « avoir transporté de force quelqu’un contrôlé en dehors de Marseille ». « Ces faits-là sont inadmissibles et sont sanctionnés », a-t-il ajouté.
Soulignant que « la réalité ne se fait pas sur les réseaux sociaux », le ministre de l’Intérieur a mentionné une étude récente de l’Université du Mont-Blanc portant sur « 48.134 personnes », selon laquelle « 85% » des personnes interrogées avaient une « opinion positive » de la police.