Victime d’une agression en pleine rue le 30 avril, le polémiste Éric Zemmour est revenu sur les faits dans Face aux médias. «Je suis souvent agressé, insulté, menacé mais rarement filmé», a-t-il annoncé.
Invité le 27 mai dans Face aux médias, sur la chaîne Non Stop People, Éric Zemmour a de nouveau commenté l’agression qu’il a subie fin avril à Paris.
«J’ai malheureusement l’habitude de ce genre [d’agressions, ndlr]», a-t-il dit, précisant que cela lui «arrive régulièrement».
«Je suis souvent agressé, insulté, menacé mais rarement filmé», a expliqué M.Zemmour.
Éric Zemmour a également dit avoir été soutenu par de nombreuses personnalités politiques, «excepté La France insoumise».
«Il y a eu des gens très divers et des gens qui en ont profité pour me cracher dessus une fois de plus ou des gens qui ont brillé par leur silence comme Jean-Luc Mélenchon», a-t-il souligné.
En effet, une large partie de la classe politique ainsi que des personnalités médiatiques ont dénoncé l’agression, parmi lesquelles Marlène Schiappa, le président du Sénat Gérard Larcher, le chef de file des Républicains Christian Jacob, ou encore certains de ses employeurs comme la chaîne Cnews et des associations comme la Licra.
M.Zemmour est aussi revenu sur la possibilité de prendre un garde du corps.«Beaucoup de gens me pressent d’en prendre un», a-t-il répondu sans rentrer dans les détails.
Auparavant, l’éditorialiste s’était déjà exprimé sur son agression, sur le plateau de Face à l’info de Christine Kelly. L’éditorialiste a tenu à préciser qu’il ne se sentait pas comme un martyr de ceux qui soutiennent ses prises de position. Selon lui, des millions de gens subissent la même chose et «vivent même pire».
Dans une vidéo du 30 avril diffusée sur le réseau Snapchat, l’agresseur du polémiste le filme alors qu’il marche seul, cabas en mains, dans les rues parisiennes. Il le suit ensuite sur quelques dizaines de mètres, l’insulte à plusieurs reprises et le menace. Plus tard, l’homme se filme face caméra et affirme avoir craché sur M.Zemmour.
Le ministère public a annoncé l’ouverture d’une enquête pour «violences» et «menaces». L’homme sera jugé le 9 septembre devant le tribunal correctionnel.