Ayant irrité des Brésiliens, le drapeau des néo-nazis ukrainiens a provoqué des affrontements

La ville brésilienne de São Paulo a vu le 31 mai des affrontements de masse, produits suite à l’apparition du drapeau du mouvement nationaliste radical « Secteur droit ». Cela a été rapporté par plusieurs médias en référence au portail brésilien G1.

Les supporters des clubs de football de São Paulo, Corinthians, Palmeiras, São Paulo et Santos, sont descendus dans la rue principale de l’Avenida Paulista pour soutenir la démocratie. Dans leurs mains des manifestants portaient les banderoles «Nous sommes pour la démocratie» et criaient des slogans contre le président du Brésil Jair Bolsonaru. Peu aprè, le rassemblement s’est transformée en affrontements entre partisans et opposants du leader brésilien.

Selon des opposants au président, dans le camp de ses partisans « a montré des symboles néonazis ». Il s’est avéré que c’était le drapeau du «secteur droit», qui flottait à côté de la bannière ukrainienne, ainsi que les drapeaux des États-Unis et du Brésil.

«Le Brésil est fatigué du racisme et du fascisme. Ces gars sont venus avec un drapeau même après avoir vu ce qui se passait aux États-Unis, avec le drapeau des racistes ukrainiens, avec ce symbole du racisme. Et ils pensent que nous reculerons. Nous ne reculerons pas !», s’est indigné un des manifestants.