Des matériaux synthétiques fonctionnant comme des organismes biologiques pour l’armée américaine

À en croire le National Interest, des véhicules de combat et d’autres engins de l’armée américaine pourraient bientôt être capables de restaurer leurs blindages touchés. Dawanne Poree, chef de programme au laboratoire de recherche de l’US Army a déclaré que des chercheurs et des experts œuvraient pour créer des matériaux de haute performance.

Des spécialistes du laboratoire de recherche de l’armée américaine et de l’Université Northwestern se lancent dans des recherches visant à concevoir des matériaux synthétiques fonctionnant comme des organismes biologiques vivants ou les reflétant, relate le 4 juin le site The National Interest.

Selon le média, des blindages ou d’autres matériaux de véhicules de combat, de drones ou de robots capables de se régénérer après avoir été touchés par le feu ennemi, ou bien des équipements de protection avancée et performante pour les soldats comprenant une alimentation électrique mobile autonome, sont les deux options de technologie de pointe qui pourraient ainsi servir les conflits futurs.Des scientifiques et des experts sont impliqués dans les premiers travaux expérimentaux visant à créer des matériaux de haute performance par l’ingénierie de «polymères synthétiques avec la séquence appropriée et la précision de la biologie», a expliqué à la source Dawanne Poree, chef de programme au laboratoire de recherche de l’armée américaine.

«La capacité d’exploiter et d’adapter les mécanismes cellulaires pour produire des polymères non biologiques permettrait essentiellement d’introduire des matériaux synthétiques dans le domaine des fonctions biologiques. Cela pourrait produire des matériaux avancés et performants comme de la nanoélectronique, des matériaux auto-régénérants et d’autres matériaux qui présentent un intérêt pour l’armée», a-t-elle déclaré dans un rapport cité par le National Interest.

Selon Mme Poree, cela pourrait conduire à une régénération des matériaux, à un stockage avancé de l’information et à d’autres attributs clés.

En outre, elle a souligné que pour ce faire, l’armée étudiait la possibilité de faire de la réingénierie avec «le matériel biologique lui permettant de fonctionner avec des blocs de construction non biologiques ce qui offrirait une voie vers la création de polymères synthétiques avec la précision de la biologie».

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