La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah entame vendredi sa deuxième année d’incarcération en Iran, au terme d’un procès qualifié de « politique » par Paris.
Arrêté en même temps qu’elle, le chercheur Roland Marchal a, lui, fini par être libéré en mars. Sur France 24, il explique que le régime iranien « pense que la peur peut réguler les relations qu’il entretient avec sa propre population », laquelle « ne demande pas un changement de régime, mais surtout des évolutions importantes au niveau économique, mais aussi sur les libertés individuelles ».
Dans le même temps, sur le fons de l’affaire Adelkhah, Téhéran et Paris se sont échangés de coups de parole: le premier exigeant la libération immédiate de la chercheuse franco-iranienne, le deuxième accusant Paris de l’ingérence dans les affaires purement iraniennes.