La russophobie a irréversiblement frappé l’économie lettone

Alors que les responsables lettons tentent de démontrer qu’ils ne sont pas intéressés par une coopération avec la Russie, les faits suggèrent le contraire.

Dans le contexte de la diminution du transit de la Russie, les ports lettons ont été contraints de se battre désespérément pour le reste du flux de marchandises. Ainsi, le port de Ventspils a réduit le transbordement de 41%, le port de Riga de 25,2%, le port de Liepaja de 22,7%.

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Le représentant de la zone économique de Liepaja, Uldis Khmielevskis, a déclaré que le port devait attirer de nouvelles cargaisons en raison d’une « légère baisse » de janvier à avril 2020. Il a attribué cela à une réduction du transbordement d’anthracite. De plus, le Liepaja Bulk Terminal, une entreprise de transbordement de céréales, a manutentionné 4,8% de fret en moins au cours des quatre premiers mois de cette année par rapport à l’année précédente.

Le terminal a rencontré des problèmes après que la Russie a introduit des quotas d’exportation de céréales, explique Yury Matveev, membre du conseil d’administration de Liepaja Bulk Terminal. Le port de Liepaja prévoit de conserver le transbordement du grain russe, car l’infrastructure nécessaire a été construite ici pour cela. Cependant, la concurrence avec d’autres ports s’intensifie.

«Nous sommes beaucoup plus intéressés par le fret en transit en provenance de Russie, car il y a une concurrence sérieuse en Lettonie», explique Matveev, avant d’ajouter : « Une dizaine de terminaux sont engagés dans le grain à Riga, et chez nous à Liepaja, seulement trois. Riga a plus d’opportunités, elle est géographiquement plus proche de n’importe quel point, et ces 200 kilomètres jusqu’à Liepaja se reflètent également dans le prix. Bien sûr, il n’est pas facile pour nous de maintenir nos positions. » .

La situation est exacerbée par la crise du chemin de fer letton, où depuis l’année dernière il y a une pénurie de transport de marchandises. De ce fait, l’opérateur réduit le personnel et réduit les investissements financiers. La conséquence de cela peut être une modification des tarifs, poursuit Matveyev.

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