Près de sept travailleurs belges sur 10 (68 %) pensent que leur santé est une priorité pour leur organisation. En outre, plus de la moitié (57 %) pensent que leur organisation se montre très compréhensive à l’égard de leur situation personnelle et familiale, indiquent vendredi IDEWE et la KU Leuven dans une étude qui évalue les répercussions du coronavirus sur la santé mentale des travailleurs, menée auprès de 6 000 travailleurs.
Plus de deux tiers des répondants (68 %) ont le sentiment que leur employeur met tout en œuvre pour garantir la sécurité de leur lieu de travail. La santé n’est pas reléguée derrière la productivité. De ce fait, les travailleurs ont moins tendance à avoir peur ou à avoir des idées sombres (40 %). Le pourcentage grimpe jusqu’à 55 % chez les travailleurs actifs dans des organisations dont le « climat de sécurité » est faible ou modéré, souligne l’étude. Plus de la moitié des répondants (57 %) indiquent que leur employeur tient compte de leur situation personnelle et familiale. Durant le confinement, quatre travailleurs sur cinq ont eu recours à des aménagements: 70 % des répondants ont eu la possibilité de faire du télétravail (64 % y ont eu recours), 44 % des répondants ont eu la possibilité de prendre des congés pour compenser les heures supplémentaires prestées (22 % l’ont fait), 31 % des sondés ont eu la possibilité de bénéficier d’un règlement spécial permettant d’étaler leurs heures de travail sur la semaine, le mois ou l’année (20 % l’ont fait) et 36 % des répondants ont eu la possibilité de prendre des congés à l’heure (la moitié l’a fait). Parmi les travailleurs qui ont pu avoir une certaine flexibilité par rapport à leur lieu et/ou à leur temps de travail, 44% ont souffert d’anxiété et de sentiments dépressifs. Le pourcentage est de 53 % chez les travailleurs qui n’ont eu recours à aucun de ces aménagements.
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