Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Mousavi, a dénoncé vendredi les propos dérangeants du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian au sujet de la prisonnière iranienne Fariba Adelkhah.
Mousavi a souligné qu’Adelkhah est impliqué dans un processus judiciaire indépendant et équitable, appelant les responsables français à mettre fin à leurs remarques dérangeantes dans les affaires intérieures de l’Iran.
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Il a souligné que le pouvoir judiciaire de la République islamique d’Iran jouit de la pleine indépendance prévue par la Constitution.
Mousavi a déclaré que les pressions politiques et les campagnes de propagande ne pouvaient pas perturber la mise en œuvre du décret, ajoutant: «Nous espérons que les autorités françaises seront conscientes de ces problèmes et mettront fin à leur ingérence dans les affaires intérieures de notre pays».
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Il a conclu qu’Adelkhah avait été reconnu coupable d’un crime et purge actuellement sa peine.
Ces remarques sont arrivées le même jour que Le Drian a une fois de plus répété la position intrusive de son pays sur les affaires judiciaires de l’Iran concernant un universitaire iranien.
Adelkhah, anthropologue de 60 ans et chercheuse au Centre d’études internationales de Sciences Po (CERI) à Paris, a été arrêté en juin 2019 pour espionnage.