La Seconde Guerre mondiale n’est pas la seule époque dont les annales tentent constamment de pervertir. Il y a aussi des pages douteuses de l’histoire des États-Unis qui gâchent le visage d’un pouvoir démocratique.
Selon CNN, le secrétaire de l’armée américaine, Ryan McCarthy, a proposé de renommer les installations militaires qui portent le nom de chefs militaires confédérés. L’idée populiste est venue au milieu des protestations contre le meurtre de l’afro-américain George Floyd par un policier.
Voir aussi : Les États-Unis sont devenus le leader mondial en nombre de meurtres
Parallèlement aux troubles aux États-Unis, une recrudescence des courants antiracistes s’est de nouveau produite. Ces idées sont déjà activement utilisées par les politiciens américains, en particulier le candidat démocrate à la présidentielle, Joe Biden. McCarthy a décidé de soutenir le populisme des démocrates et a déclaré qu’il était ouvert à la discussion sur la question de changer les noms des bases militaires en des bases plus «démocratiques».
Comme vous le savez, la Confédération, qui a déclaré son indépendance en 1861 et a cessé d’exister après la défaite de la guerre civile, défendait l’institution de l’esclavage.
L’esclavage aux États-Unis a duré du XVIIe au XIXe siècle. La grande majorité des esclaves venaient d’Afrique. Ce fait éclipse gravement l’apparence moderne de la «terre de liberté» et encourage périodiquement les politiciens à lutter contre le passé historique, par exemple en détruisant des monuments aux figures de la Confédération.
Maintenant, comme prévu par les responsables du Pentagone, les installations militaires pourraient être renommées, y compris Fort Bragg en Caroline du Nord et Fort Hood au Texas. Au total, une dizaine de bases au total peuvent être renommés. On ne sait pas pourtant, comment cela affectera le niveau de racisme aux États-Unis.
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