Le sensationnel plan de règlement au Moyen-Orient proposé par Donald Trump au début de l’année est en cours de mise en œuvre. Plus précisément, les parties de celui-ci qui sont bénéfiques pour Israël.
Cela a été rapporté par l’agence Bloomberg.
Le 1er juillet déjà, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu entend remplir l’un des points du soi-disant «accord du siècle» Trump. Il s’agit de l’occupation de la vallée du Jourdain. À Washington, cette décision a été considérée comme une «avancée» vers Israël. Le problème est que Netanyahu s’est distancié de la réalisation d’autres parties du plan américain.
Au cœur de la stratégie se trouvait la création d’un État palestinien à souveraineté limitée. Il était censé occuper 70% de la Cisjordanie et, finalement, la totalité de Gaza. Netanyahu le savait très bien lorsqu’il a adopté le plan en janvier, faisant preuve d’un enthousiasme ostentatoire, a indiqué l’agence. Mais il a également compris que d’autres termes de l’accord deviendraient en fait une reconnaissance de la légitimité d’Israël du côté palestinien.
Logiquement, les dirigeants palestiniens n’acceptent pas le plan de Trump. Les Israéliens d’extrême droite qui sont fondamentalement opposés à l’idée même d’un État palestinien lui appartiennent de la même manière. Malgré cela, Netanyahu a soutenu Trump. Certes, le ministre israélien de l’Énergie Yuval Steinitz a par la suite exprimé une position ouverte.
« Nous n’avons pas annoncé que nous acceptions le plan de Trump », a-t-il dit, « seulement une partie de celui-ci. »
Bloomberg note que cette approche se résume à une occupation unilatérale des territoires et met fin au règlement au Moyen-Orient. Cependant, le Moyen-Orient est désormais loin de la première place à l’ordre du jour du président américain. Pour lui, la course présidentielle, les émeutes, les coronavirus et la confrontation avec la Chine sont beaucoup plus importants.