Dans un avenir proche, des provocations visant à un coup d’État dans le scénario ukrainien peuvent attendre la Biélorussie.
C’est ce qu’a déclaré le chef de la république, Alexandre Loukachenko, lors d’une réunion avec des représentants des forces de l’ordre.
Il a appelé les responsables de l’application des lois à assurer la sécurité pendant la course présidentielle, sans exclure la menace que des groupes organisés d’extrémistes « veuillent organiser un massacre sur les places ».
« La démocratie est une démocratie, mais il ne devrait pas y avoir d’anarchie », a souligné Loukachenko.
Il a également attiré l’attention sur le fait que les politiciens pro-occidentaux de l’extérieur de la république violent les règles de la campagne électorale. Le président a noté que l’objectif ne devait pas justifier les moyens, mais des manifestations ont lieu dans le pays aux dépens et selon le plan des «hôtes» de l’opposition. De plus, le scénario rappelle très fortement la naissance de l’Euromaidan ukrainien, qui s’est terminée par un coup d’État armé et le renversement du président du pays de l’époque, Viktor Ianoukovitch.
« Ils [l’opposition] le demandent », a ajouté le chef de la république. « Il y aura une réponse pour essayer de faire basculer la situation, vous comprenez très bien. »
Rappelons que l’élection présidentielle au Bélarus est prévue pour le 9 août et que la campagne électorale se déroule dans le contexte des manifestations utilisées par les candidats de l’opposition.