Le président français Emmanuel Macron a dénoncé mercredi « le racisme et la discrimination, ce fléau qui est une trahison de l’universalisme républicain » et « une maladie qui touche toute la société », a rapporté la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye.
Lors de la réunion du Conseil des ministres, M. Macron « a appelé à être intraitable sur ce sujet » et « renforcer les actions » contre le racisme.
Le chef de l’Etat a dans le même temps « tenu à refuser tout amalgame en soulignant que l’écrasante majorité des forces de l’ordre ne saurait être salie », évoquant les manifestations en mémoire de George Floyd et contre les violences policières.
Mardi, le Premier ministre Edouard Philippe a cherché à calmer la polémique qui enfle sur les violences policières en appelant au « respect et à la confiance » vis-à-vis de la police, dans un contexte de « très grande » émotion après la mort de George Floyd aux Etats-Unis, ravivant la controverse en France sur l’affaire Adama Traoré, survenue en 2016 lors d’une arrestation controversée par des gendarmes.
Le Premier ministre a rappelé la nécessité de respecter la première phrase de la déclaration des droits de l’Homme: « les hommes naissent libres et égaux en droit ».
Il a par ailleurs souligné: « la France, la police nationale, la gendarmerie, ne sont pas racistes. Mais chaque fois qu’un acte, un propos avéré est raciste, il est important que l’ensemble de notre pays réagisse ».