« Les pays occidentaux ont réduit ou suspendu certains de leurs engagements financiers dans la lutte contre les stupéfiants, sous prétexte de sanctions anti-iraniennes. », a déclaré le DG du bureau des relations internationales du Comité iranien de la lutte contre les stupéfiants.
Dans une interview exclusive accordée à l’agence IRNA, Amir Abbas Lotfi a déclaré mercredi: « Malgré l’inertie des pays européens, l’Iran est déterminé à lutter contre les drogues. La République islamique d’Iran a pris des mesures importantes dans le combat contre les stupéfiants, à tel point que les directeurs de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ont à plusieurs reprises qualifié l’Iran de pays pionnier de la lutte mondiale contre les stupéfiants, car plus de 70 % des découvertes annuelles de stupéfiants dans le monde, sont réalisées par la République islamique d’Iran ».
« L’Iran a dépensé des centaines de millions de dollars pour bloquer ses frontières orientales. L’Iran est l’un des principaux partenaires des Nations Unies dans la lutte contre la drogue. Mais malheureusement, les pays occidentaux, en tant que principaux bénéficiaires de cette lutte, ne contribuent plus au financement de ce combat qui coûte cher à l’Iran à cause des dégâts matériels et les pertes humaines. », a ajouté Lotfi.
L’Iran a déjà subi 3880 martyrs et 12,500 blessés dans la lutte acharnée qu’il mène contre les cartels internationaux de trafic de drogues qui envisagent transporter les stupéfiants à travers les frontières iraniennes vers l’Europe.
Le DG du bureau des relations internationales du Comité iranien de la lutte contre les stupéfiants a affirmé: « La République islamique d’Iran coopère avec les Nations Unies depuis 20 ans, après l’ouverture du bureau local de l’ONUDC à Téhéran, et jusqu’à présent, nous avons eu 4 programmes quinquennaux conjoint avec l’ONU. Les principaux domaines de coopération entre la République islamique d’Iran et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) étaient la lutte contre l’offre, la réduction de la demande, la gestion des frontières, la coopération juridique et, plus récemment, la fourniture de moyens de subsistance alternatifs et le développement durable. »
« Dans le récent programme de la lutte contre les anti-stupéfiants, qui a débuté en 2016 et a duré jusqu’en 2020, un montant de 20 millions de dollars étaient désignés comme l’engagement financier des pays occidentaux. Mais malheureusement ces pays ont respectés moins de 30% de leur obligations financières. », a conclu ce responsable iranien.