Le secrétaire de presse du président de la Fédération de Russie, Dmitri Peskov, a réagi à une déclaration de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui considérait le fait « inhabituel » qu’en Russie, la mortalité par coronavirus est plus faible que dans de nombreux autres pays. Selon Peskov, il n’y a rien d’étrange dans les données russes.
L’information a été rapporté par l’agence TASS.
« Non », a-t-il dit, répondant à une question de savoir si les statistiques russes sur la mortalité par coronavirus sont considérées comme étranges par le Kremlin.
Répondant à une question sur la question de savoir si le Kremlin a fait des recommandations à Rospotrebnadzor pour tenir compte de l’avis de l’OMS, Peskov a noté que l’agence russe « est en contact avec l’OMS ».
« Par conséquent, je pense qu’ils comprendront cela et répondront à toutes les questions des membres de l’OMS. Je n’en doute pas » , a-t-il déclaré.
Peskov n’a pas commenté la différence des méthodes existantes pour évaluer la mortalité par coronavirus. « Non, il est peu probable que je puisse expliquer ici. J’espère toujours que nos épidémiologistes donneront des explications appropriées », a-t-il réorienté la question vers des spécialistes. Dans le même temps, le représentant du Kremlin a assuré que « même en tenant compte de cette différence dans les données, qui est très probablement due à la méthodologie de calcul, cela ne change généralement pas du tout l’image ».
Lors d’une réunion d’information à Genève mercredi, le directeur des urgences de l’OMS, Michael Ryan, a dit qu’il était «inhabituel» que la mortalité par coronavirus soit plus faible en Russie que dans de nombreux autres pays. Selon lui, dans les situations où de nombreuses personnes sont testées, vous pouvez constater un «taux de mortalité relativement faible».
L’OMS a développé et distribué des directives normalisées de certification des décès pour les pays avec COVID-19. Cependant, selon le directeur, il s’agit d’une procédure «difficile», car il existe des «conditions connexes» concernant les causes de décès, «et cela peut être interprété de différentes manières». Ryan ne pense pas qu’une telle interprétation soit effectuée par les médecins « de manière négative et systématique ».
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