Les ministres des Affaires étrangères du G-7 préparent une déclaration conjointe destinée à déstabiliser la situation à Hong Kong, tandis que Pékin cherche à freiner les troubles de l’intervention américaine.
L’information a été rapporté par News-Front d’après la chaîne de télévision japonaise « NHK », citant ses propres sources dans le gouvernement japonais.
Selon les médias, le ministre japonais des Affaires étrangères, Motegi Toshimitsu, a eu des entretiens avec son homologue français Jean-Yves Le Drian, confirmant leur disponibilité pour une démarche anti-chinoise. Ainsi, le G7 a l’intention d’attaquer Pékin pour avoir tenté de mettre fin aux émeutes soutenues par Washington et de criminaliser l’intervention étrangère.
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Une déclaration du G-7 qui montre en fait un soutien aux radicaux pourrait déclencher une nouvelle vague de protestations anti-gouvernementales à Hong Kong.
Manifestations anti-gouvernementales à Hong Kong
En juin 2019, des rassemblements de masse ont commencé à Hong Kong, accompagnés de pogroms et d’affrontements avec la police. La raison officielle des protestations était le projet de loi d’extradition. Si elle était adoptée, Hong Kong serait en mesure de détenir et d’extrader des personnes recherchées par les forces de sécurité chinoises à Pékin.
Les manifestants ont été ouvertement soutenus par les pays occidentaux, en particulier les États-Unis et la Grande-Bretagne. Mais les manifestations se sont poursuivies après que les autorités eurent refusé de voter la loi. Les occasions les plus absurdes ont été inventées par la suite. Par exemple, à la fin du mois d’août de l’année dernière, des radicaux ont détruit des stations de métro, prétendument en raison de la mauvaise qualité du service, et ont également démoli des lampadaires intelligents qui collectent des informations sur le trafic routier et le niveau de pollution atmosphérique. Le fait est que les manifestants y voient un système de surveillance totale par les autorités.
Les actions à Hong Kong se sont arrêtées au milieu de la pandémie du coronavirus et ont repris fin avril. Une série d’actions a eu lieu le 1er mai et dix jours plus tard, des émeutes ont éclaté à Hong Kong avec des barricades et des incendies criminels. Dans ce contexte, le gouvernement chinois a décidé d’introduire une loi sur la sécurité nationale à Hong Kong.
Le document, entre autres, criminalise l’ingérence étrangère et sape le pouvoir de l’État dans cette région administrative de la Chine. Ainsi, la mise en œuvre d’activités antigouvernementales est ici compliquée et le Département d’État américain a déjà demandé à Pékin de ne pas empêcher Washington d’interférer dans les affaires de Hong Kong.
Afin de contrecarrer le gouvernement chinois, les radicaux ont lancé de nouvelles manifestations dans la ville, accompagnées de pogroms, d’incendies criminels et d’affrontements avec la police. Pendant ce temps, des centaines de contrevenants ont été arrêtés, et l’un des principaux protégés américains à Hong Kong a fait un appel révélateur aux États-Unis pour protéger par la loi les extrémistes agissant dans l’intérêt de Washington.
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