84 % des étudiants exercent un travail rémunéré, un niveau record, selon une nouvelle étude réalisée fin mars, début avril auprès de 1 500 étudiants par Randstad Research.
Cette proportion était de 80 % l’an dernier. En Flandre, 87 % des étudiants exercent un travail rémunéré, 83 % à Bruxelles et 78 % en Wallonie. Le pourcentage de students qui travaillent pendant l’année scolaire s’élève désormais à 70 % alors que ce pourcentage va jusqu’à 76 % pendant les grandes vacances. Dans les deux cas, il s’agit d’un record. Près de deux tiers (62 %) travaillent à la fois pendant l’année et pendant l’été. Un bon tiers des étudiants sondés (36 %) indiquent que le fait de travailler pendant l’année scolaire nuit à leurs études. C’est dans l’horeca que les étudiants travaillent le plus (22 %), devant le commerce de détail (19 %). Les étudiants disent gagner, selon leurs propres estimations, quelque 2 600 euros par an; c’est 200 euros de plus que l’an dernier. Les étudiants ont gagné quelque 2.900 euros, soit 400 euros de plus que les étudiantes. Mais Randstad s’attend à ce que ces records ne se répètent pas, en raison de la crise du coronavirus. Ainsi, pendant les vacances de Pâques, on a compté deux tiers d’étudiants jobistes en moins. « Comme les vacances de Pâques sont tombées au plus fort du confinement, je m’attends à ce que les chiffres du reste de l’année soient un peu plus positifs. Pour l’heure, nous estimons la baisse pour cet été entre 20 et 30 % », souligne Jan Denys, de Randstad.
Autre tendance étonnante: le travail au noir continue d’augmenter malgré les assouplissements apportés au statut d’étudiant. En 2019, 19 % des étudiants jobistes avaient presté sans contrat de travail et le pourcentage atteint 21 % cette année.