Londres a « formellement » signifié vendredi à l’Union européenne qu’il ne souhaitait pas prolonger la période de transition post-Brexit. Un choix qui renforce les craintes d’une rupture douloureuse dans leurs échanges.
Il n’y aura pas de période de transition au-delà de la fin de l’année 2020 dans le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Comme le gouvernement britannique le martèle depuis des mois, il ne va pas demander de prolongation de la période de transition au-delà du 31 décembre, comme il pouvait en théorie le faire jusqu’à fin juin.
Le ministre d’État britannique Michael Gove a indiqué vendredi 12 juin l’avoir « officiellement confirmé » lors d’une réunion virtuelle avec le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic.
« C’est réglé », a-t-il insisté à la télévision. « Cela apporte de la clarté et de la certitude aux entreprises pour leur permettre de se préparer. »
Michael Gove « n’aurait pas pu être plus clair », a constaté Maros Sefcovic devant la presse. « Je le prends comme la conclusion définitive de cette discussion. »