Des manifestants au Liban ont bloqué des routes autour de la capitale Beyrouth et d’autres villes du pays en incendiant des pneus et des poubelles jeudi pour protester contre l’effondrement de la devise nationale et les difficultés économiques croissantes.
Le mouvement de protestation continue au Liban. Les manifestants ont battu le pavé une nouvelle fois, jeudi 11 juin, contre les autorités accusées de corruption et contre les difficultés économiques croissantes. La livre libanaise s’est effondrée jeudi et frôlé le seuil des 5 000 livres pour un dollar dans les bureaux de change.
La livre libanaise a perdu 70 % de sa valeur depuis octobre dernier, une crise économique qui a alimenté le mouvement de contestation et de remise en cause des élites, accusées de corruption.
Cette dépréciation intervient au moment où le gouvernement négocie avec le Fonds monétaire international (FMI) une aide pour enrayer l’effondrement économique, un des vecteurs du soulèvement inédit déclenché en octobre contre une classe politique accusée d’incompétence.