Aux États-Unis, des vaccins contre la tuberculose et la poliomyélite sont testés pour lutter contre le coronavirus SARS-CoV-2, qui a été activement utilisé dans plusieurs pays, par exemple l’URSS.
Selon Jeffrey Cyrilo, professeur à l’Université A&M du Texas, le BCG TB est « le seul vaccin au monde qui puisse être administré pour combattre le COVID-19 en ce moment ». Il est à noter qu’un tel vaccin n’est pas directement dirigé contre le SRAS-CoV-2, mais peut réduire la mortalité due au COVID-19, rapporte l’agence Lenta d’après le Washington Post.
Actuellement, 450 personnes sur 1 800 ont reçu le BCG dans le cadre d’une étude sur le BCG au Texas.
La publication américaine attire l’attention sur le fait qu’au Pakistan, dont la population a été activement vaccinée contre la tuberculose, les taux de mortalité par infection à coronavirus sont nettement inférieurs à ceux des États-Unis, où ces vaccinations sont effectuées beaucoup moins fréquemment.
Selon le virologue Konstantin Chumakov, directeur adjoint de la science pour la Food and Drug Administration des États-Unis pour les violations, dans les années 1960 et 1970, ses parents qui travaillaient sur des vaccins en URSS lui ont donné un vaccin antipoliomyélitique oral chaque automne, ce qui selon le scientifique, a contribué à une haute protection contre la grippe.
Actuellement, selon le Washington Post, Chumakov, avec l’un des pionniers du VIH, Robert Gallo, travaille à l’Université du Maryland pour tester le vaccin contre la polio contre l’infection à coronavirus.
Parallèlement, la publication note qu’au Brésil et en Israël, où la population utilise activement le BCG, les taux de mortalité par COVID-19 ne sont pas inférieurs à ceux mondiaux. Le Washington Post n’exclut pas que le BCG puisse provoquer une réponse immunitaire excessive du corps au SRAS-CoV-2 et, par conséquent, une aggravation du COVID-19. La publication conclut que la question de l’efficacité des vaccins contre la tuberculose et la poliomyélite contre COVID-19 doit encore être étudiée de manière approfondie.
En avril, l’Organisation mondiale de la santé a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que le vaccin contre la tuberculose BCG était protégé contre l’infection à coronavirus.
En mars, des épidémiologistes des États-Unis ont découvert un lien entre un vaccin antituberculeux BCG et une diminution de l’incidence des coronavirus.
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