Le ministre russe des Affaires étrangères, Seregy Lavrov, a déclaré que son pays serait confronté aux mesures de certains pays qui visent à affaiblir le Plan d’action global commun (JCPOA), communément appelé l’accord nucléaire iranien.
Lors de sa rencontre avec le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, Lavrov a souligné que la Russie affrontera les efforts de certains pays pour utiliser le Conseil de sécurité de l’ONU comme un outil pour saper l’accord nucléaire.
Ses remarques sont venues en réponse aux actions américaines au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies pour prolonger l’embargo sur les armes imposé par l’Iran, qui devrait prendre fin en octobre 2020.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a affirmé que les États-Unis ne permettraient pas à l’Iran d’acheter des armes conventionnelles après l’expiration des sanctions de l’ONU en octobre.
Pompeo prévoit d’invoquer une disposition de l’accord sur le nucléaire iranien, que l’administration Trump a retiré en 2018, dans le but de prolonger l’embargo sur les armes imposé à l’Iran ou de réimposer des sanctions des Nations Unies (ONU) encore plus sévères, a rapporté le New York Times.
Il a également appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à prolonger l’embargo sur les armes imposé par l’Iran sous prétexte d’empêcher une nouvelle course aux armements au Moyen-Orient.
Tout en dénoncent les efforts des États-Unis pour prolonger l’embargo des Nations Unies sur les armes contre l’Iran, qui doit expirer en octobre dans des lettres séparées,
Le ministre russe et le diplomate chinois ont commencé à plaider auprès des Nations Unies contre la prétention de Washington selon laquelle cela pourrait entraîner le retour de toutes les sanctions contre l’Iran au Conseil de sécurité.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et le plus haut diplomate du gouvernement chinois, Wang Yi, ont tous deux écrit au conseil des 15 membres et au chef de l’ONU, Antonio Guterres, alors que les États-Unis menacent de déclencher un soi-disant snapback des sanctions dans le cadre de l’accord nucléaire iranien, même si Washington quitter l’accord en 2018.