L’Inde est choquée par l’accrochage militaire meurtrier dans l’Himalaya qui a causé la mort d’au moins 20 de ses soldats. L’événement fait l’objet d’une de ses journaux, rivalisant à l’épidémie de coronavirus.
Pas un mot de cet affrontement en revanche relaté dans les médias chinois. La Chine a seulement dit mercredi 17 juin espérer un apaisement avec l’Inde. « Du côté chinois, nous ne voulons assurément plus voir de heurts » avec l’Inde, a assuré devant la presse un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian. Ce dernier a exhorté l’Inde à éviter « les gestes provocateurs » qui pourraient envenimer la situation.
Plus tard dans la journée, la Chine et l’Inde sont tombées d’accord pour « apaiser la tension », a annoncé mercredi Pékin à la suite d’un appel téléphonique entre leurs chefs de la diplomatie.
De son côté, l’Inde a dit vouloir la paix mais a prévenu qu’elle « réagira à toute provocation ». « Nous ne provoquons jamais personne », a déclaré mercredi le Premier ministre Narendra Modi, dans une allocution télévisée. « Il ne fait aucun doute que l’Inde veut la paix mais si elle est provoquée, l’Inde apportera la réponse adéquate. »