Washington entame une « campagne de pressions » contre le président syrien

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi « le lancement d’une campagne de pressions économiques et politiques » contre le pouvoir syrien, sanctionnant 39 personnes et entités – dont le président Bachar al-Assad et sa femme – dans le cadre de la nouvelle « loi César ».

 

« Nous prévoyons beaucoup plus de sanctions et nous n’arrêterons pas tant qu’Assad et son régime n’auront pas mis fin à leur guerre inutile et brutale contre le peuple syrien », a prévenu le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, dans un communiqué.

« Nous prévoyons beaucoup plus de sanctions et ne nous arrêterons pas tant qu’Assad et son régime n’auront pas mis fin à leur guerre inutile et brutale contre le peuple syrien et que le gouvernement syrien n’aura pas accepté une solution politique », a-t-il prévenu.

Selon lui, bon nombre des personnes et sociétés visées mercredi « ont joué un rôle-clé pour empêcher une solution politique et pacifique au conflit », tandis que d’autres « ont aidé et financé les atrocités du régime Assad » tout en « s’enrichissant ».

De nombreux membres de la famille du président syrien sont concernés. Certains étaient déjà sur d’autres listes noires américaines mais d’autres, comme son épouse Asma al-Assad, sont sanctionnés pour la première fois par Washington.

La « loi César » a été promulguée en décembre par le président des Etats-Unis Donald Trump.

César est le pseudonyme d’un ex-photographe de la police militaire syrienne qui a fait défection en 2013 en emportant 55.000 images illustrant la brutalité et les abus dans les prisons syriennes.