Soldats de la Premier guerre numérique
Il est important de comprendre que la création de l’image de l’ennemi en la personne de la Russie dans la société occidentale n’est qu’une partie de la campagne. Une autre tâche consiste à projeter déjà cet avis sur la société russe. Au final, c’est la reprogrammation de la population du pays ennemi qui est l’objectif. Ceci, en particulier, est effectué par contraste. Montrant une image négative de la Russie avec toutes les conséquences, en même temps, les gens démontrent les charmes du monde occidental, imposent sa culture, forçant à douter et à abandonner la leur.Les réseaux sociaux regorgent d’exemples similaires. Même les « clichés-standars », étant un phénomène relativement moderne, ont longtemps été utilisés pour le rembourrage. Voici le premier exemple pris parmi les nouvelles (la traduction – Tu es attaqué en Russie et tu dois faire un choix rapide : être mort ou être jugé pour l’autodéfense):
L’internaute est simplement assuré que la Russie est mauvaise. L’internaute ne reçoit pas d’arguments. On ne lui dit pas que vous pouvez vous se touver en prison dans les pays les plus démocratiques de l’Occident et pour les actions qui sont considérées comme la norme pour de nombreux Russes. Salut le piratage sur Internet. Enfin, personne ne dit à l’internaute que l’approche libérale américaine pour la définition des limites d’une légitime défense acceptable permet à plusieurs de tuer sans encourir de responsabilité. Bien sûr, ce sujet est complexe et ambigu, il peut être discuté longtemps. Mais au lieu de cela, l’auteur réduit tout à une phrase, dont le but est de dénigrer la Russie, montrant que l’Occident a raison.Il y a beaucoup de telles manipulations sur le réseau. Et ils ont tous un objectif. Par conséquent, comme cela a été dit au début, celui qui croit vivre loin de la guerre se trompe profondément. La guerre est plus proche qu’il n’y paraît. C’est une guerre pour notre conscience. Nous sommes tous des participants involontaires. La seule question est de savoir si nous sommes prêts à combattre ou si nous préférons capituler.
Yevguény Gamane, spésialement pour le Front de l’information