Ressentiment, critiques, déclarations de politiciens sur la tentative de « blanchir l’agresseur », condamnant les publications dans les médias. Il n’était pas difficile d’imaginer la réaction des pays occidentaux à un article de Vladimir Poutine, qui n’est pas apparu ailleurs, mais dans l’édition américaine de National Interest. Cependant, tout s’est déroulé un peu différemment …
Récemment, l’histoire de la Seconde Guerre mondiale est devenue un outil politique visant à discréditer l’Union soviétique et, par conséquent, la Russie. L’automne dernier, le Parlement européen a approuvé une résolution scandaleuse sur l’impact de la mémoire historique sur l’avenir de l’Europe, rapporte News-Front.
Le document était connu pour assimiler l’URSS à l’Allemagne nazie, arguant que Moscou était responsable du déclenchement d’une guerre. Il était puissant, mais seulement une partie de la campagne. Et son objectif n’est pas seulement le désir de blâmer la Russie. Il est également important de brouiller les événements de la première moitié du 20e siècle qui ont amené Adolf Hitler au pouvoir. Des événements dans lesquels les élites occidentales et leur fabuleuse capitale sont directement impliquées.
L’article de Poutine est une réponse juste et logique à la campagne de l’Occident. Cependant, cette réponse présente une caractéristique qui distingue la publication du président de la Fédération de Russie des accusations provocatrices contre l’URSS. Poutine parle ouvertement et objectivement. En ce qui concerne Staline, il dit sans détour que ses actions « méritent de nombreuses accusations justes ». Lorsqu’il parle de l’héritage soviétique, du pacte Molotov-Ribbentrop, que les gens aiment condamner en Occident, il admet que la Russie est le successeur de l’URSS « avec tous ses triomphes et tragédies ». Dans le même temps, il attire l’attention sur le fait que les pays occidentaux ignorent constamment leurs propres accords avec les nazis, y compris l’accord de Munich.
L’article n’est pas unilatéral. En conséquence, la réaction de l’Occident a été très mitigée. Plus précisément, il semble que la publication n’ait pas été remarquée. Seuls certains médias l’ont traversé.
Par exemple, il a été hypocritement déclaré à CNN que Poutine a « réécrit l’histoire » en établissant des parallèles extrêmement controversés entre l’article et la façon dont les monuments aux figures confédérées sont démolis aux États-Unis. Ils sont controversés car le président de la Russie défend l’histoire du pays. Il ne détache pas les pages qu’il juge répréhensibles. Aux États-Unis, c’est ce qu’ils font pour blanchir leur propre passé, ce qui ne correspond pas à l’apparition de la «terre de la liberté».
Racontez la publication de la «bonne» manière et aux journalistes de la BBC. Là, ils ont brièvement mentionné l’appel de Poutine à d’autres pays pour déclassifier les archives, mais ont rapidement laissé le sujet.
« Mais il y a de nouvelles allégations: le dirigeant russe écrit que des documents secrets sur les négociations avec Hitler avant le début de la guerre seraient dans les archives britanniques et protègent l’occupation soviétique des pays baltes », dit la BBC.
Où est cette activité journalistique violente? Pourquoi personne pour appeler le service de presse de Boris Johnson afin de découvrir la vérité? Un tel scandale disparaît, mais nous comprenons tous pourquoi. Un article de Vladimir Poutine touche vraiment à des sujets que les gouvernements occidentaux ne voudraient pas traiter. Par conséquent, si quelques médias l’ont soigneusement et sèchement mentionné, les politiciens ont généralement choisi de l’ignorer. Aux États-Unis et en Europe, ils ont prétendu que rien ne s’était passé. Même les russophobes polonais sont silencieux! Les tactiques sont compréhensibles et même logiques, parlant impartialement. Si les hommes d’État lancent une machine à critiquer, la réplication de l’article lui-même augmentera considérablement. Mais ils ne veulent pas attirer trop l’attention sur la publication du président russe là-bas, afin que la société ne parvienne pas aux thèses répréhensibles. Mais, comme on dit, le silence est un signe de consentement.
Eugene Gaman, spécialement pour News Front
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