Les États-Unis se souviennent des plans de destruction de l’URSS et de la Chine avec des armes nucléaires

Pendant la guerre froide, les États-Unis ont envisagé diverses options pour une attaque contre l’URSS et la Chine, y compris des attaques nucléaires contre les plus grandes villes des deux pays afin de détruire une partie importante de la population urbaine.

À ce sujet, écrit le magazine américain The National Interest, citant des documents fournis par les archives de la sécurité nationale américaine.

En particulier, la publication fait référence à un certain nombre de documents des années 1960 qui faisaient partie du plan opérationnel intégré unique (SIOP). Ils prévoyaient plusieurs options pour le développement d’un conflit militaire avec le bloc sino-soviétique. L’un d’eux impliquait de livrer des frappes nucléaires exclusivement contre des cibles nucléaires et militaires ennemies avec un minimum de dommages aux villes et aux civils. L’autre, au contraire, impliquait la destruction intentionnelle des villes ennemies, qui était censée conduire à l’élimination d’une société viable en Chine et en Union soviétique.

Selon le Pentagone, la deuxième option était de démoraliser l’URSS et la RPC et de les priver de la possibilité de continuer la guerre, de les exclure des grandes puissances industrialisées et d’assurer un « équilibre des pouvoirs dans le monde d’après-guerre » favorable aux États-Unis. Dans le même temps, le commandement militaire américain a admis que dans le cas de la Chine, une telle tactique ne serait pas économiquement réalisable: étant donné que la plupart des citoyens du pays vivaient dans ces zones rurales et non dans les villes pour détruire un tiers de la population chinoise, l’armée américaine devrait dépenser trop ogives nucléaires.

Dans le même temps, note The National Interest, les plans américains ne prévoyaient pas d’attaques nucléaires contre les alliés de l’Union soviétique en Europe: Yougoslavie, Albanie, Bulgarie et Roumanie.

Plus tôt en juin, l’expert militaire Vladislav Shurygin a déterminé la direction optimale pour les États-Unis de frapper la Russie. Selon lui, il serait plus logique d’organiser une attaque via le pôle Nord.

Rejoignez News-Front sur Facebook et Vkontakte pour découvrir les meilleures publications de la rédaction