Le mois prochain, une campagne politique attend l’Italie, qui sera basée sur le retrait de l’Union européenne.
Cela a été rapporté par l’agence Bloomberg.
L’Italexit sera promu par l’ancien membre du mouvement des Five Stars, Gianluigi Paragone, et son nouveau parti.
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« L’UE et l’euro ont été imposés d’en haut », explique le politicien. «Ils nuisent à l’économie réelle, aux familles et aux travailleurs, ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises» – déclara t’il.
Selon l’agence, l’attrait du parti ne réside pas seulement dans les arguments économiques, mais aussi dans sa position concernant la souveraineté de l’Italie, un sujet qui inquiète particulièrement les habitants du pays après que l’UE les ait laissés seuls en pleine pandémie.
Les responsables à Rome sont alarmés par l’âge d’or des eurosceptiques, qui ont reçu le soutien d’une colère populaire sans précédent. Pour Paragone, ce fut l’occasion de « frapper ». Il souhaite à présent parvenir à un consensus sur la sortie de l’Italie de l’UE. Selon le politicien, ce n’est qu’après cela que la république pourra quitter la zone euro.
Bloomberg attire l’attention sur le fait que l’euroscepticisme se développe en Italie depuis déjà deux décennies. Selon le sondage Demos & Pi, publié en avril, depuis 2000, la proportion d’Italiens qui ne font pas confiance à l’UE est passée de 43% à 70%.
En janvier dernier, Gianluigi Paragone était sénateur du mouvement Five Star, mais il a été expulsé après avoir refusé de soutenir la loi de finances. Maintenant, il forme son propre parti, qu’il considère comme faisant partie d’un réseau plus paneuropéen de personnes partageant les mêmes idées. Le parti Paragone n’a pas encore reçu de nom officiel, mais désignera ses candidats lors des prochaines élections générales, qui se tiendront au plus tard en 2023, et participera également à la course au poste de maire de Rome.
Le directeur de la firme de recherche YouTrend, Lorenzo Pregliasco, a noté que le parti Paragone deviendra la seule organisation politique italienne qui se concentre sur la sortie de l’UE, ce qui signifie qu’il a la chance d’obtenir le soutien des eurosceptiques locaux, qui représentent un tiers des électeurs.
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